[CONFESSION]
Je suis Marie-Claude K., une femme mariée de 34 ans. Officiellement mariée depuis cinq ans, mon couple ne va pas fort : je sais, sans l’ombre d’un doute, qu’il me trompe. Je ne sais pas avec qui… mais son comportement trahit l’évidence d’une liaison.
Récemment, les tensions ont atteint un point critique. J’ai menacé de divorcer. Ce n’étaient pas des paroles en l’air : j’étais sérieuse. J’en avais parlé à ma mère et j’avais même déjà contacté mon avocat.
Face à ma détermination, il s’est excusé avec ferveur. Invoquant nos enfants, encore si petits, et l’idée qu’ils souffriraient de notre séparation. Pour me prouver sa bonne foi, il a pris quelques jours dans son emploi du temps et nous avons filé à Assinie pour une semaine, pour nous retrouver. Ces jours-là furent doux, presque magiques.
À notre retour, il m’a offert un parfum. Luxueux et très cher, 105.000 FCFA selon la facture. J’ai apprécié la senteur, et lui aussi. Il m’a dit vouloir que je le porte toujours… pour qu’il ait envie de moi. Et en effet, chaque soir, lorsque je prenais mon bain avant de me coucher, un léger nuage de ce parfum suffisait à attiser son désir. Et ce n’était pas pour me déplaire, bien au contraire, je savourais vraiment ces longues nuits de passion charnelle. J’avais retrouvé un semblant d’équilibre.
Jusqu’à cette nuit fatidique où rongée par la curiosité, j’ai décidé de fouiller son téléphone. Là, je suis tombée sur les conversations avec sa tchiza. Dans ces messages, il lui révélait m’avoir acheté le même parfum qu’à elle. Et qu’ainsi, il penserait à elle en me faisant l’amour. En clair, même dans notre intimité, même lorsque nous partagions un moment tendre, son esprit vagabondait vers sa tchiza !
Nous venions à peine de faire l’amour cette nuit-là et il dormait. Le parfum me recouvrait encore. J’ai couru sous la douche pour tenter d’en effacer la trace, avec l’eau. En vain. La senteur qui me rappelait sa trahison était coriace.
Depuis… je me sens bafouée, trahie. Et je pense de plus en plus au divorce.