C’est un sondage qui vient remettre en question le regard que nous portons sur l’infidélité comme étant l’apanage des hommes. En effet, ce sondage effectué en Allemagne met en évidence l’évolution de l’infidélité masculine et féminine en général, au cours des dix dernières années…
Le nombre d’infidélités sexuelles a augmenté au cours des dix dernières années. C’est le constat du sondage réalisé en Allemagne par ElitePartner. C’est un total de 5600 personnes en couple par le passé ou au moment de l’enquête, qui ont été interrogées.
Les femmes trentenaires plus infidèles
La proportion a bondi de 19% en 2012 à 31% en 2020. Les femmes trentenaires sont les plus infidèles. 39% d’entre elles avouent avoir trompé leur partenaire, contre 25% des hommes du même âge.
Chez les moins de 30 ans, c’est l’inverse. 25% des hommes de 18 à 29 ans déclarent avoir été infidèles, contre 23% de femmes du même âge.
Alors que dans la quarantaine, les femmes (32%) sont plus nombreuses à commettre l’adultère que les hommes (27%), les deux sexes arrivent à égalité (29%) dans la cinquantaine.
À partir de 60 ans, les hommes reprennent le dessus en matière d’infidélité. 33% des sexagénaires masculins déclarent avoir une liaison, contre 30% de femmes de la même tranche d’âge.
L’attrait de la nouveauté et les couples malheureux
L’étude met également en évidence le fait que les hommes vont voir ailleurs plus souvent et multiplient les partenaires, tandis que les femmes n’ont généralement qu’une seule aventure.
Il existe aussi une différence entre hommes et femmes au niveau des raisons invoquées.
Alors que 52% des femmes se disent malheureuses dans leur couple, elles citent aussi le manque d’attention de leur partenaire et le fait d’être tombées amoureuses.
L’écart de conduite des hommes s’explique principalement par l’attrait de la nouveauté (38%). L’attraction sexuelle et l’opportunité spontanée arrivent toutes deux en deuxième position des raisons invoquées par les hommes.
Par 20 Minutes Online