Au Kenya, un four solaire offre aux habitants un moyen bon marché et sain de faire cuire leurs aliments.
Nairobi, la capitale du Kenya, le propriétaire d’un commerce spécialisé dans la vente d’œufs durs et de saucisses fumées, Ian Ducun Onyango a déjà opté pour ce four solaire, afin de préparer ses repas. Son four a une dimension écologique, qui participe à la préservation de l’environnement. Alors un quelconque utilisateur du four peut réaliser des économies, car il n’est plus obligé d’acheter du bois de chauffage et du charbon de bois.
« Le cuiseur solaire m’est d’une grande utilité. Autrefois j’utilisais le ‘jiko’ et le charbon de bois pour faire bouillir mes œufs. Maintenant, j’utilise l’énergie solaire », a expliqué Ian Duncun Onyango, vendeur d’œufs à la coque. “J’économise de l’argent qui me permet de faire mon activité. Les clients viennent de toute la ville. Et disent que mes œufs sont meilleurs qu’à l’époque ».
Une alternative contre les combustibles fossiles
C’est dans un atelier de Nairobi que les fours solaires sont fabriqués. Ils ont été mis au point par Carolyn Olang, entrepreneur innovante. « Le four solaire est une alternative. Nous voulons que les gens arrêtent d’utiliser les combustibles fossiles et c’est pourquoi nous avons décidé de passer aux énergies renouvelables, d’où le four solaire qui n’est qu’une boîte et qui utilise le soleil pour cuire les aliments.”
Au Kenya, près de 12 millions de ménages, environ 67 % de la population cuisinent avec du bois de chauffage et du charbon de bois. En Afrique subsaharienne, environ 90 % de la population utilise du bois de chauffage et du charbon de bois, une menace pour la santé des ménages selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Bekanty N’ko