Gregbeu/La gendarmerie détruit un site d’orpaillage illégal

La lutte contre l’orpaillage clandestin se poursuit en Côte d’Ivoire avec une intensité accrue. Le mercredi 19 février, les forces de l’ordre ont mené une vaste opération dans la sous-préfecture de Gregbeu, région du Haut-Sassandra, un foyer notoire de cette activité illégale. Menée par l’escadron 1/2 de la gendarmerie de Daloa, cette descente surprise a permis le démantèlement d’un important site d’extraction illégale d’or.

Malgré les nombreuses actions des autorités pour éradiquer l’orpaillage illégal, des individus récemment délogés avaient repris leurs activités dans la localité de Gregbeu. Face à cette situation, les forces de l’ordre ont décidé de frapper fort en menant une intervention stratégique qui a porté ses fruits.

Le bilan de l’opération est significatif 15 motos, 2 motopompes, 6 machettes et 5 pioches ont été saisies. De plus, les gendarmes ont procédé à la destruction de 5 concasseurs, un fusil de calibre 12, 8 motopompes, 10 abris de fortune et 400 mètres de tuyaux de raccordement, empêchant ainsi toute reprise rapide de l’exploitation illégale.

Au cours de cette intervention, plusieurs personnes impliquées dans l’orpaillage clandestin ont été arrêtées. Il s’agit de : Koné Siaka, né le 1er janvier 1987 à Komatou, Touré Ibrahim, né le 1er janvier 2001 à Dibobly, Doumbia Mema, né le 1er janvier 1977 à Samatiguila et Camara Tiemoko, né le 1er janvier 1989 à Borola

Ces individus ont immédiatement été placés en garde à vue et transférés à la section de recherches de la gendarmerie de Daloa pour approfondissement des enquêtes. L’objectif est de déterminer leur niveau d’implication et d’identifier d’éventuels complices ou réseaux criminels derrière ces activités illégales.

L’orpaillage clandestin constitue une menace majeure pour l’environnement et l’économie locale. Cette activité illégale provoque une pollution accrue des cours d’eau, une destruction des sols et des conflits sociaux récurrents entre les populations locales et les orpailleurs.

Sous la direction du chef de l’escadron de la gendarmerie mobile, Traoré Nouhouo, l’opération s’est déroulée avec rapidité et professionnalisme, perturbant un réseau bien organisé qui nuisait au développement de la région.