Un responsable de l’administration américaine a déclaré le mardi 08 avril 2025, que le président Donald Trump a gelé plus d’un milliard de dollars de financement destiné à deux universités.
L’administration du président américain Donald Trump a bloqué le financement destiné à l’université Cornell, et 790 millions de dollars à l’université Northwestern, dans le cadre d’une enquête sur des violations potentielles des droits civiques dans ces deux établissements.
Selon le responsable de l’administration, ce gel concerne les subventions et contrats avec les ministères de la Santé, de l’Éducation, de l’Agriculture et de la Défense. Donald Trump avait menacé de suspendre le financement fédéral de plusieurs universités en raison des manifestations pro-palestiniennes sur les campus, ainsi que d’autres questions liées aux programmes de diversité, d’équité et d’inclusion.
En mars 2025, l’administration a adressé une lettre à 60 universités, dont Cornell et Northwestern, les avertissant qu’elle pourrait prendre des mesures si une révision concluait que les universités n’avaient pas su mettre fin à ce qu’elle qualifie d’antisémitisme.
Quant à L’université Cornell, elle indique ne pas avoir reçu de notification officielle sur le montant exact du financement gelé, mais avoir reçu des ordres de suspension de la part du Département de la Défense concernant des projets de recherche dans les domaines de la défense, de la santé et de la cybersécurité. L’université a ajouté qu’elle cherchait à obtenir plus d’informations auprès du gouvernement.
De son côté, l’université Northwestern a déclaré être au courant des rapports médiatiques faisant état du gel du financement, sans toutefois avoir reçu de communication officielle. Elle a affirmé coopérer à l’enquête. Son porte-parole a souligné que “les fonds fédéraux reçus par Northwestern soutiennent des recherches novatrices et salvatrices, comme le développement récent par ses chercheurs du plus petit stimulateur cardiaque jamais conçu, ou les travaux visant à lutter contre la maladie d’Alzheimer. Ce type de recherche est aujourd’hui menacé”.
Bekanty N’ko