Un maçon du nom de BK a été reconnu coupable de vol de sacs de ciment sur un chantier de construction à Bingerville. Jugé pour ces faits, il a été condamné à trois mois de prison ferme et à plusieurs sanctions supplémentaires.
BK, maçon de profession, travaillait sur un chantier lorsqu’il a été mis à l’écart en raison de soupçons de vol de sacs de ciment. Malgré cette mise à l’écart, il continuait à rendre visite à ses anciens collègues. Mais peu après l’une de ses visites, six sacs de ciment, d’une valeur de 5 000 francs CFA l’unité, ont été signalés disparus. Informée, la police a ouvert une enquête qui a conduit à l’arrestation de BK.
Interrogé, l’accusé a reconnu avoir vendu un sac à 3 000 francs CFA, bien en dessous du prix du marché. Cependant, le chef de chantier l’accuse d’avoir dérobé bien plus que ces six sacs. Selon lui, ce sont en réalité six tonnes de ciment qui auraient disparu depuis plusieurs mois, occasionnant une perte estimée à 540 000 francs CFA.
Face au tribunal, le juge a précisé que BK était jugé uniquement pour le vol des six sacs et non pour les six tonnes évoquées par le chef de chantier. Né en 1998 et de nationalité burkinabé, BK a été condamné à trois mois de prison ferme. En plus de cette peine, il a écopé d’une privation de droits civiques pendant dix ans et d’une interdiction de paraître sur le territoire ivoirien pendant cinq ans.
Enfin, il devra rembourser la somme de 30 000 francs CFA correspondant aux six sacs de ciment volés. Cette affaire illustre la vigilance accrue sur les chantiers face aux vols de matériaux, un phénomène qui cause des pertes importantes aux entreprises du secteur du BTP.
Charles Zahe