Né le 17 octobre 2001 à Abobo, Jean Vianney N’Guessan faisait partie de la promotion 2022-2024 de la gendarmerie nationale. Depuis fin décembre 2024, il était en repos maladie et était venu à Abidjan, auprès de son père, pour se faire soigner. Ayant retrouvé la santé, il décida de se rendre à la plage de Modeste avec ses amis pour une partie de détente avant de rejoindre Bongouanou le mardi 11 février 2025 pour reprendre le service, rapporte Linfodrome.
Le jeune gendarme partit avec ce groupe d’amis sans informer son père N’Guessan Athanase.
Dans l’après-midi, alors que le groupe profitait de la mer, une vague violente a emporté le jeune gendarme. Ses amis ont tenté de le secourir en vain. Entre 18h15 et 18h30, ils sont revenus à Abidjan, sans Jean Vianney N’Guessan, le jeune gendarme.
Sous le choc de ce drame, son père raconte. « Il ne m’avait pas dit qu’il allait à la plage. J’ignorais totalement ses projets ce jour-là ». « Tout le groupe est venu à la maison avec ses affaires. Ils nous ont annoncé qu’il avait été emporté par les vagues », a expliqué N’Guessan Athanase, les yeux larmoyant
Dès le lendemain lundi, N’Guessan Athanase a démarré une course contre la montre pour retrouver son fils. Il a sillonné les villages côtiers, parcourant la zone jusqu’à Assinie Mafia, mais sans succès. Il s’est également rendu dans plusieurs morgues, laissant son contact dans l’espoir d’être informé si un corps était repêché. Mais, plusieurs jours après le drame, aucune trace du jeune gendarme n’a été retrouvée.
Le père de Jean Vianney vit cette attente comme une épreuve insoutenable. « C’était mon unique fils, et il avait à peine six mois de service dans la gendarmerie. Sa disparition est une tragédie pour toute notre famille », confie-t-il avec une immense douleur.
Alors que les jours passent, l’espoir de retrouver Jean Vianney N’Guessan vivant s’évanouit. Sa famille, en deuil, reste dans l’attente d’une issue, aussi douloureuse soit-elle. En attendant, les recherches se poursuivent.