Les ministres des Affaires étrangères des pays du G20 se sont réunis à Johannesburg en Afrique du Sud, depuis le jeudi 20 février, pour clôturer ce vendredi 21 février 2025.
Un rassemblement qui vise à préparer les Etats membres au prochain sommet des chefs d’État qui se tiendra pour la première fois sur le sol sud-africain, en novembre 2025. Mais l’ombre des tensions diplomatiques vient obscurcir les projets de l’Afrique du Sud pour ce forum mondial.
Lors de l’ouverture, jeudi dernier, c’est finalement la chargée d’affaires de Pretoria, Dana Brown, qui a remplacé le chef de la diplomatie américaine.
Le président Cyril Ramaphosa, lui, tente de minimiser les choses et rassure sur les relations entre le sommet du G20 et l’Amérique. “Ce n’est pas un revers, finalement, car les États-Unis sont quand même représentés ici. Nous allons réussir, par la voie diplomatique, à échanger autour de ces problèmes, afin d’aplanir toutes les difficultés qui ont pu voir le jour dans nos relations”, a rassuré le président Sud-Africain.
Malheureusement, Il n’y a pas eu de “photo de famille” des autres ministres des Affaires étrangères. Selon certaines sources diplomatiques, des représentants européens auraient refusé d’apparaitre au côté du ministre des affaires étrangères Russe, Serguei Lavrov. En marge du sommet, le président sud-africain s’est entretenu avec le ministre russe.
Malgré ces tensions diplomatiques, le président Sud-Africain, Cyril Ramaphosa se voit aller de l’avant avec son programme pour établi pendant le G20. Il désire, apprend-on, “faire entendre la voix des pays en développement sur les dossiers de la dette et actualisé le dossier sur le changement climatique”.
Bekanty N’ko