La Cour de cassation, a rejeté ce mercredi 18 décembre 2024, le pourvoi de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy dans l’affaire des écoutes, rendant définitive sa condamnation, en France, à un an de prison ferme sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence.
L’ancien président français de 69 ans sera convoqué devant un juge d’application des peines (JAP), pour se voir poser un bracelet électronique. Nicolas Sarkozy “se conformera évidemment” à cette condamnation, mais il saisit la Cour européenne des droits de l’Homme, a réagi auprès de l’AFP son avocat au conseil, Me Patrice Spinosi, déplorant un “triste jour “ où “un ancien président est tenu d’engager une action devant des juges européens pour faire condamner un État aux destinées duquel il a présidé”.
Dans cette affaire, Nicolas Sarkozy a été condamné en première instance le 1ᵉʳ mars 2021, puis en appel le 17 mai 2023. La décision dans cette affaire, aussi appelée Bismuth, intervient alors que l’ancien locataire de l’Élysée doit comparaître à partir du 6 janvier, et pour quatre mois, au tribunal de Paris, dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007.
En 2025, la Cour de cassation devra en outre trancher sur le pourvoi de l’ancien président contre sa condamnation à un an de prison dont six mois ferme dans l’affaire Bygmalion, concernant les dépenses excessives de sa campagne de 2012.
Bekanty N’ko avec RFI