Le synopsis
Le retour tant attendu au cinéma du phénomène mondial nous replonge dans l’univers de la famille Crawley et de son personnel à l’aube des années 1930. Alors que chacun tente de faire évoluer Downton Abbey avec son temps, une nouvelle ère s’annonce, pleine de défis, de remises en question et d’espoirs.
La critique de Paris Match
Sortez les mouchoirs, rangez les crinolines et les hauts-de-forme… Downton Abbey ferme ses portes après quinze ans de règne et d’intrigues entre petits grands de ce monde, petit et grand écran aussi où cette saga a passionné le monde. Si les conclusions de sagas sont souvent un exercice périlleux, ce grand final s’en sort avec les honneurs. Tout d’abord dans l’écriture de cet ultime épisode qui sait finement boucler ses intrigues, continuer à raconter une société britannique en plein changement vers la modernité (la différence et le progressisme sociétal sont au centre de l’intrigue) mais aussi rend hommage aux grandes figures de cette saga.
Sans jamais tomber dans le kitsch ou le pathos, comme un album de famille aux photos jaunies qu’on feuillette, nostalgique. Julian Fellowes, le père de « Downton Abbey » prouve qu’il sait écrire à la perfection une conclusion qui pourrait finalement ne pas en être une et Simon Curtis (« My week with Marylin ») mettre en scène un film à la classe incroyable. Fans ou pas de la série, vous écraserez forcément votre petite larme. Dans un mouchoir en tissu brodé, évidemment…
(Avec Paris Match)