En Inde, des jeunes écolières sont accusées d’avoir causé des taches de sang dans les toilettes de leurs établissements, elles ont été forcées à se déshabiller par le directeur et des enseignants. Suite à cet acte, une plainte a été déposée et s’en est suivie de plusieurs arrestations des dirigeants de l’établissement, le mardi 8 juillet 2025.
L’incident a choqué les élèves et leurs parents. Plusieurs personnes, dont, des enseignants, le directeur d’école et l’un des surveillants ont été arrêtés après avoir été accusés d’avoir forcé des écolières, âgées de 10 à 16 ans, à se déshabiller pour déterminer si elles avaient leurs règles après que des taches de sang ont été trouvées sur le mur d’une toilette. Cela s’est produit mardi dernier dans un village proche de Mumbai, à Thane, dans l’État occidental du Maharashtra. Et le mercredi, des parents ont manifesté devant l’école, exigeant des sanctions sévères contre les autorités et une mère d’élève qui a déposé la plainte.
Des jeunes filles « traumatisées »
Les parents ont affirmé que tous les élèves de la 5e à la 10e année – environ 10 à 15 filles – ont été convoqués dans une salle par le directeur de l’école mardi. Là, on leur a montré des photos des toilettes sur un projecteur, dont celle d’une tache de main. Celles qui avaient leurs règles ont été invitées à lever la main. Un enseignant a recueilli les empreintes de toutes celles qui l’ont fait.
Au moins 10 à 15 filles qui disaient ne pas avoir leurs règles ont ensuite été emmenées aux toilettes, forcées de se déshabiller et soumises à une inspection. L’enfant dont la mère a porté plainte a affirmé que sa fille, qui n’avait pas ses règles, avait été réprimandée et interrogée sur la raison pour laquelle elle ne portait pas de serviette hygiénique. Son empreinte de main a également été relevée. « Elle se sentait très honteuse » à cause de ce qui s’était passé, a-t-elle indiqué à nos confrères anglais.
« Cet incident soulève de sérieuses questions quant à la sécurité de nos enfants. Nos filles ont très peur. Le gouvernement devrait prendre des mesures strictes contre l’école », a ajouté un parent. L’une des mères a indiqué que, confrontée à la situation, la directrice avait nié en bloc. « Mais l’école n’a pas su nous répondre lorsque nous leur avons demandé si tant de filles pouvaient mentir », a-t-elle ajouté.
La plainte déposée contre la police désigne quatre autres enseignantes et deux membres du conseil d’administration de l’école de filles de Thane. Les femmes arrêtées seront présentées au tribunal plus tard dans la journée du vendredi 11 juillet 2025.
Bekanty N’ko avec parismatch.com